Ces femmes qui s’investissent #5

Publié le 12/03/2021

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, partons toute la semaine à la rencontre d’actrices du football costarmoricain. Joueuses, dirigeantes, élues, arbitres…elles sont nombreuses à s’investir dans notre département en remplissant différents rôles.

21 arbitres femmes officient sur les terrains costarmoricains. Elles sont 6,5% de l’ensemble des arbitres du département. Parmi elles, Sylvia Philion, licenciée au Stade Paimpolais arpente les terrains en D2 féminine et R2 masculine. Elle nous raconte ce qu’elle affectionne dans ce rôle central.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

J’ai joué au foot quelques années avant de commencer l’arbitrage, à 15 ans, cela fait maintenant 8 ans que j’arbitre. Lors de mes années de lycée je suis passée par la filière sport-études à Bréquigny. La section Arbitrage permet d’avoir des cours d’arbitrage théorique, des séances physiques dédiées puis des rencontres. Dès lors qu’on entre à la section, nous avons deux matchs par semaine le mercredi et le samedi comme tous les autres jeunes arbitres de la région. J’ai eu l’occasion de faire quelques championnats de France au niveau scolaire lors de ces deux années grâce à la section. C’était très enrichissant. Ensuite, je suis devenue arbitre sénior en ligue au niveau R3 et je me suis préparée au concours de niveau fédéral chez les femmes.

Aujourd’hui, je suis au niveau D2 chez les femmes et au niveau R2 chez les hommes.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’arbitrer ?

Je suis devenue arbitre suite à l’invitation, de mon club, pour une formation arbitrale. Je l’ai acceptée. J’ai été curieuse, je voulais connaitre cette partie du football. Chaque match arbitré me permettait d’apprécier de plus en plus la fonction. On apprend beaucoup de choses lors d’un match.

Qu’est-ce que vous appréciez dans votre pratique ?

L’arbitrage est une véritable école de la vie. On apprend à être ponctuel et à se déplacer de façon autonome. J’apprécie particulièrement la prise de décision, on l’acquiert avec le temps. J’aime aussi la partie management on a beaucoup d’interlocuteurs dès lors qu’on se rend à une rencontre. On instaure une relation avec les assistants, les dirigeants, les joueuses, les capitaines, le délégué…on ne communique pas de la même façon avec tous les acteurs. Chaque rencontre est différente, nous n’avons pas les mêmes interlocuteurs.

Avez-vous rencontré des freins à votre pratique ?

Je n’ai pas eu spécialement de freins, il est important d’être bien entouré lors de ses premières années d’arbitrage. En arbitrage, on apprend sur soi-même et de ses erreurs lors de chacune de ses rencontres. Chaque match est enrichissant.

A quoi ressemble une semaine type de match ?

Je m’entraine tous les jours en variant mes séances. Je fais des séances de vitesse, de PMA, d’endurance et de musculation. La veille de match je la consacre à mes déplacements.

Quelles sont vos perspectives d’avenir à moyen et long terme ?

Je suis au niveau D2 chez les femmes et R2 chez les hommes. Aujourd’hui, je cherche à acquérir de l’expérience. Puis, en fonction de mes performances, je souhaite évoluer tout en continuant à prendre du plaisir.

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